la transmission sexuelle de vih
Quatre-vingt pour cent des infections dans le monde se font lors de rapports sexuels non protégés, hétérosexuels pour 70% d’entre eux, et homosexuels entre hommes pour 5 à 10%. La transmission sexuelle de l’infection à VIH se fait par les muqueuses (vagin, pénis, rectum ou de la bouche), en contact avec des sécrétions sexuelles ou du sang contenant le virus. Le risque de transmission dépend du type de relation sexuelle mais aussi de la quantité de virus présent dans le sperme ou les sécrétions vaginales.
Dans le sperme, le VIH est présent d’une part sous forme de particules virales libres au sein du liquide séminale, et d’autre part sous forme d’ADN proviral intégré dans les cellules infectées. La charge virale des sécrétions génitales suit globalement la charge virale plasmatique. Certains facteurs augmentant le risque de transmission sexuelle ont été bien identifiés. La primo-infection et le stade SIDA sont les périodes ou l’infectiosité est la plus élevée, du fait de la forte virémie. Plusieurs études ont démontré le rôle facilitant, pour la transmission du VIH, de maladies ou de pratiques sexuelles qui occasionnent des érosions de la muqueuse génitale (herpès, syphilis, chancre mou) et d’autres agents pathogènes tels que le gonocoque, les Chlamydia ou les bactéries responsables des vaginites (mycoplasmes, Gardnerella vaginalis). En outre, il a été démontré chez des sujets infectés par le VIH-1 que les urétrites masculines s’accompagnent d’une augmentation de la charge virale dans le sperme. L’ensemble de ces constatations justifie un renforcement du dépistage et du traitement systématique de toutes maladies sexuellement transmissibles (MST), comme de leur prévention par l’information et l’éducation sexuelle, pour lutter contre la pandémie du VIH.
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